
Auteur: Mickael DUVAL
La richesse de la gastronomie marocaine n’est plus à présenter. Ce pays fait parler de lui partout dans le monde à cause des saveurs qu’il propage. Il est intéressant de décortiquer ces plats que tout un chacun sait prononcer. Par ailleurs, il est dommageable de limiter la gastronomie de la contrée à ces quelques célébrités.Les plats qui renvoient directement au Maroc par leur seule appellation
Évidemment, la nourriture qui fait tout de suite référence au Maroc est le couscous. Dans le pays, il s’agit d’une spécialité qui se déguste en famille, lors de célébrations. Il fait aisément office d’entrée et de plat tellement il est riche. Il se compose de semoule de blé accompagné de légumes, de légumineuses et de viande. Les créateurs de la recette y associaient du bœuf et du porc en même temps. Le premier ingrédient se cuit à la vapeur, tandis que les autres sont bouillis.
Les restaurants proposent diverses variantes, comme le couscous végétarien ou au poulet par exemple. La deuxième star est le tajine. Littéralement, ce mot désigne l’ustensile qui sert de marmite. Il s’agit d’un plat creux assorti d’une espèce de chapeau. Les mets y cuisent à l’étouffée, et ce qui en sort prend naturellement le nom de l’instrument. Le plus classique reste le poulet aux légumes.
D’autres spécialités savoureuses, mais moins célèbres que ceux mentionnés plus haut
À Marrakech se concocte un plat qui mérite le détour. C’est la tanjia marrakchia ou plus simplement appelée tanjia. On mélange de la viande et des épices et on les place dans des jarres en terre cuite. Ensuite, il faut laisser le tout mijoter pendant des heures pour obtenir une viande bien fondante et très juteuse. On peut y ajouter des légumes. Il s’agit d’une expérience culinaire incontournable lors d’un circuit sur mesure afrique marco vasco que les touristes auront personnalisé. La harira n’a pas la même richesse dans le goût, mais demeure réconfortante. Cette soupe comporte un peu de viande, des légumes secs, de l’oignon et des tomates. Elle sert souvent à rompre le jeûne du ramadan. En dehors de cette période, les Marocains ne refusent pas un bon méchoui. Là aussi, il s’agit du mode de cuisson et non du plat en soi.
Confiseries et autres douceurs pour se faire plaisir à outrance au Maroc
Impossible de ne pas mentionner la pastilla dans cet article gastronomique. C’est surtout son côté sucré-salé qui en fait un plat d’exception. Il s’agit de feuilles de brick farcies. L’intérieur peut contenir du hachis de pigeon ou de poulet, des amandes et des oignons. L’extérieur est ensuite saupoudré de sucre glace et de cannelle.
Cette expérience inédite fait un bon souvenir après un circuit sur mesure afrique marco vasco que les touristes ne seront pas près d’oublier. Ne pas parler des cornes de gazelle aussi serait un sacrilège. La pâte sablée très fine se parfume à la fleur d’oranger. À l’intérieur se fourrent des amandes écrasées. Ce dessert est léger, mais savoureux. Il y également la chebakia, qui attire après un seul regard. L’appareil fait appel à de la farine de blé, de l’anis, de l’amande et des œufs entre autres choses.